PROGRESSER EN SCIENCES ET HORS SCIENCE

PROGRESSER EN SCIENCES ET HORS SCIENCE

Ceux d’entre vous qui ont lu mon tome 2 -Théorie de l’âme quantique – savent que ce texte a pour objectif de fournir une explication scientifique crédible à un certain nombre de faits qui, pour l’instant, n’en ont pas. Il s’agit des faits suggérant la survie de l’âme ; quelques-uns sont rappelés ci-dessous. Ces faits sont, pour la plupart, avérés, nombreux, répétitifs ; certains ont été étudiés minutieusement, sur de longues périodes, par des scientifiques de tous bords. Des théories ont été élaborées pour tenter de les expliquer.

Parmi toutes les tentatives connues, je retiens la plus simple, la plus évidente : une entité invisible pour la plupart d’entre nous survit à la mort du corps humain. Cette entité, que les spirites appellent le périsprit, que je nomme l’âme par tradition, conserve les souvenirs et la personnalité du défunt. L’existence de marques de naissance inexplicables par la génétique, prouvée récemment, suggère que l’âme a la possibilité de se réincarner dans un nouveau corps.

 

Bien entendu, l’hypothèse de la survie de l’âme n’est ni nouvelle, ni unique. D’autres hypothèses ont été proposées, qui présentent les phénomènes inexpliqués comme des illusions, des supercheries organisées, ou des perceptions trompeuses liées par exemple à un fonctionnement pathologique de l’inconscient. Ces explications alternatives ne sont recevables que pour une petite partie des phénomènes inexpliqués ; on verra ci-dessous que parmi eux, il y a beaucoup de faits concrets vérifiés, qui ne peuvent en aucune façon être considérés comme des illusions ou des tromperies.

 

            La science officielle n’admet pas l’hypothèse de la survie de l’âme, sans pour autant proposer d’explication alternative convaincante aux faits inexpliqués.

Elle a pourtant été saisie du problème très tôt, dés la fin du 18e siècle : la publication en 1778, par le médium autrichien Anton Mesmer, de son célèbre Mémoire sur la découverte du magnétisme animal, a déclenché un débat scientifique qui a occupé toute la première moitié du 19e siècle.

Le débat portait sur la lucidité, un phénomène paranormal incluant télépathie, voyance et précognition. D’un côté, les savants officiels, tenants du matérialisme académique : pour eux, la lucidité est idéologiquement irrecevable. De l’autre, les spirites, pour qui elle est le résultat de communications avec des consciences désincarnées. Entre les deux, les magnétiseurs, qui constatent le phénomène, et l’étudient avec passion.

 

Les discussions s’intensifient à partir de 1848, lorsque le phénomène des « coups de l’au-delà », révélé par les sœurs Fox aux États-Unis, provoque un engouement extraordinaire pour les phénomènes spirites. L’Académie des Sciences à Paris est saisie de la question le 21 mars 1853. Il s’ensuit une multitude d’expérimentations et de discussions acharnées entre partisans et opposants, qui n’ont jamais cessé.

 

Où en est-on, presque 250 ans après le mémoire d’Anton Mesmer ?

 

Á ma connaissance, la question n’a jamais été tranchée par une publication officielle de l’Académie qui réfuterait l’hypothèse de la survie de l’âme, et donnerait une explication alternative convaincante des phénomènes en question, ou par tout autre document scientifique de qualité acceptable.

Mais dans la pratique, la situation est claire : l’hypothèse de la survie de l’âme est rejetée. La science officielle professe et enseigne que l’âme n’existe pas ; pour elle, tout s’arrête à la mort du corps. Aucune science humaine – psychologie, médecine, psychiatrie, ontologie, sociologie, ethnologie, histoire – ne prend en compte l’idée que nos souvenirs et notre personnalité pourraient être conservés après la mort. Et cela partout dans le monde.

           

Des faits têtus

Pourtant, les faits anciens sont toujours là, et des faits nouveaux se sont ajoutés, qui continuent à suggérer fortement la survie de l’âme… Lesquels ?

Il n’est pas question de les énumérer tous ici, car ils sont trop nombreux. Je me contenterai de rappeler ci-après les plus marquants, ceux qui ont motivé ma réflexion :

 

Des faits historiques, comme les communications avec le monde invisible :

J’en ai fait l’inventaire en annexe 1 de mon tome 2. J’ai montré que depuis 1778, les communications se manifestaient par vagues successives, de plus en plus rapprochées, de plus en plus intenses.

J’ai identifié 6 vagues : celle du magnétisme animal à partir de 1778, puis le spiritisme vers 1850, puis l’écriture automatique au début du 20e siècle. Suivent la transcommunication instrumentale vers 1950, le channeling à partir des années 60, et les expériences de mort imminente, la vague la plus récente, initiée en 1975 par le livre célèbre du Docteur Raymond Moody, Life after death.

Avec le recul dû au temps passé, il apparaît ce qui suit :

«  Le volume des faits est tellement important qu’il n’est plus possible de les traiter comme une suite d’évènements isolés. L’obligation s’impose de les considérer comme un fait global, d’ordre sociologique et historique, une tendance lourde aussi évidente que le comportement impérialiste des grandes puissances à l’époque de la colonisation. L’attitude souvent observée chez les sceptiques, qui consiste à prendre chaque fait isolément, et accroître sans cesse le niveau de preuve, n’est pas adaptée au contexte historique » (tome 2, p.158).

 

            Des faits sociologiques, comme la médiumnité au service des familles en deuil :

Des séances publiques sont organisées dans de nombreux pays, où des médiums souvent bénévoles utilisent leur don pour mettre en communication des familles endeuillées avec leur cher disparu. Il est difficile de ne pas être ému et convaincu lorsque l’on assiste à ces évènements : la fraude y est sans objet, la charge émotionnelle est très forte, et les éléments de preuve apportés par l’échange ne laissent pas place au doute (voir le livre du Dr J. J. Charbonier Cette chose).

 

            Des faits vécus personnellement, que j’ai décrits en détail dans mon tome 1 :

Au Laos, je découvre une forme inédite de médiumnité institutionalisée : les Nang Thiem, des jeunes femmes médiums, qui épousent un esprit, et lui consacrent leur vie.

Je constate qu’elles canalisent des esprits identifiés, ceux de notables laotiens ayant vécu au 19e siècle, avec qui il est possible de dialoguer de manière directe, comme avec une personne vivante. C’est là une spécificité rare, qui m’a permis d’obtenir des informations précieuses sur le fonctionnement du monde des âmes.

Je découvre ainsi avec surprise que la sexualité n’est pas exclue des échanges entre vivants et défunts (Tome 1, p. 300).

J’apprends aussi qu’il est possible de reconstituer la vie posthume de certains esprits sur de longues périodes, un siècle ou plus (Tome 2, p.165 et suiv.) : sur terre, les épouses successives de ces esprits vieillissent, meurent et sont remplacées ; pendant ce temps, l’esprit survit, mais il évolue, on s’en rend compte au discours qu’il tient et à ses actions présentes.

 

            Des faits établis scientifiquement, par des chercheurs reconnus :

Il s’agit des souvenirs de vies antérieures, constatés chez des enfants de 4 à 12 ans, qui déclarent spontanément que « leur famille n’est pas la bonne », que « leur vraie famille » est ailleurs, dans un lieu qu’ils décrivent avec une foule de détails concernant leur vie passée… des détails que les chercheurs enregistrent, puis vérifient lorsque c’est possible. Des milliers de cas ont été décrits, certains avec une grande précision, et répertoriés.

Les données réunies ont été étudiées, des statistiques ont été faites, des publications scientifiques sont disponibles, qui relient le phénomène aux circonstances qui l’entourent : le lieu précis, le pays, les populations concernées, la religion des intéressés, leur sexe, les malformations et marques de naissance éventuelles, les cas de mort violente, la gémellité, les souvenirs de l’holocauste juif, etc… Le travail de collecte et d’exploitation des faits s’étend sur environ 60 ans, et se poursuit de nos jours.

Á ce jour, la seule explication plausible donnée au phénomène est la survie de l’âme, suivie d’une réincarnation. Cette explication est confortée par l’existence fréquemment constatée de marques de naissance, qui sont inexplicables par la génétique puisqu’il n’y a pas filiation entre le défunt identifié et l’enfant. Il s’agit là d’une preuve concrète.

 

Pourtant, la science officielle persiste et signe !

L’hypothèse de la survie de l’âme n’est jamais enseignée et exploitée.

Elle est au mieux ignorée, et souvent tournée en dérision.

 

Pourquoi ce déni ?

 

On pourrait penser que le conservatisme en est la cause.

Il est vrai que le conservatisme affecte la totalité des institutions humaines, et la science n’est pas exempte de ce travers. Mais l’histoire montre que le conservatisme n’a jamais empêché l’innovation, il l’a seulement retardée. Quelles que soient la situation et les pressions subies, il y a toujours des chercheurs lucides et compétents capables d’affirmer leurs convictions, même si elles sont à contre-courant de la doxa. Un bon exemple est celui de Jean-Pierre Schnetzler, médecin psychiatre reconnu, auteur et philosophe, qui écrit en 2006 :

 

« Il est donc légitime de conclure que le phénomène de la réincarnation est aujourd’hui objectivement établi, ce qui ne peut… que mécontenter le partisan de dogmes religieux ou matérialistes, possesseur exclusif de la vérité, pour lequel la réincarnation ne peut exister. Pourtant elle existe. Cet acquis indiscutable, pour tout observateur qui se donne la peine d’étudier la volumineuse littérature publiée, est gros de conséquences en divers domaines, dont la première établit la transmission d’un psychisme en dehors du cerveau » (De la mort à la vie, Editions Dervy, Introduction à la 3e édition, 2006, p. 8).

Il est clair que pour lui, survie de l’âme et réincarnation ne font aucun doute, et que sa conviction est fondée sur des faits qu’il considère comme scientifiquement prouvés.

 

Il me semble que la résistance acharnée de la science officielle à la survie de l’âme est plutôt due à deux autres causes :

 

La première serait l’absence de théorie de la survie, une théorie qui expliquerait concrètement comment l’âme peut survivre au corps. Lorsque JP Schnetzler en parle, il emploie des termes très scientifiques, il évoque « la transmission d’un psychisme en dehors du cerveau ». Mais aucune théorie jusqu’à présent n’expliquait comment il peut y avoir transmission d’un psychisme en dehors du cerveau.

 

C’est chose faite maintenant avec la théorie de l’âme quantique : en effet, transmettre un psychisme équivaut à transmettre une personnalité et des souvenirs. C’est ce qui se passe au moment de la mort de Suresh, dans le cas décrit au chapitre 8 de mon tome 2 : Suresh reçoit une balle dans la tête, et la mort est instantanée. Le cerveau cesse immédiatement de fonctionner, il ne peut donc rien transmettre. Pourtant, la personnalité et les souvenirs de Suresh sont transmis, puisqu’on les retrouve 4 à 5 ans plus tard dans le corps de l’enfant Titu. Comment cela est-il possible ?

Á cette question, notre théorie répond que la transmission est parfaitement possible, au moyen d’une âme quantique. Pour la première fois dans l’histoire des sciences, le mécanisme en jeu est décrit en détail, au niveau moléculaire, de manière convaincante.

Cette description est-elle conforme à la réalité ? Il est probable que dans quelques dizaines d’années, nous le saurons.

Mais d’ores et déjà, un verrou saute : jusqu’à présent, la survie de l’âme apparaissait comme un évènement très improbable, contraire à toutes les évidences scientifiques connues. Maintenant, il existe une description plausible du phénomène… Pour les scientifiques lucides, cela change tout !

 

            La deuxième cause serait ce que j’appelle les évidences sensorielles : nous en avons souvent été victimes, mais le cas le plus connu est celui de la révolution copernicienne.

Que s’est-il passé à l’époque ?

 

            Nous sommes en 1453 ; Nicolas Copernic vient de publier son ouvrage célèbre De revolutionibus  orbium coelestium. Il y propose un modèle cosmologique nouveau dans lequel le soleil est fixe au centre de l’univers ; les planètes connues, dont la terre, tournent autour du soleil selon une trajectoire qu’il pense circulaire.

C’est totalement contraire au modèle géocentrique alors accepté par tous : la terre est supposée être le centre de l’univers ; le soleil et le ciel nocturne tournent autour de la terre.

C’est aussi contraire aux évidences sensorielles : il suffit d’observer pendant une demi-heure depuis sa terrasse pour constater que tout tourne autour de la terre, sans aucun doute possible.

On connait la suite, et les mésaventures de Galilée un siècle plus tard. Avant de comprendre que nos sens nous trompent, il faudra des siècles de réflexion, d’investigation et de dispute.

 

Á propos de l’âme, nous sommes dans une situation comparable :

Face à un cadavre, nos sens nous disent que pour le défunt tout est fini : le cœur ne bat plus, le corps est figé, l’EEG est plat, la chair est froide et pourrit déjà… Plus rien n’est possible, c’est évident. Comment imaginer que ce qui faisait le meilleur de ce corps – le mental – a encore un avenir dans un autre corps ? C’est impensable, et contraire à l’évidence véhiculée par nos sens.

Pour l’admettre, il faudrait substituer à l’image extrêmement prégnante du cadavre une autre image, celle peut-être de l’âme vaporeuse et subtile s’échappant du corps au moment de la mort. Mais l’âme n’est pas visible, et le cadavre ne l’est que trop.

Pour opérer la substitution, pour changer de représentation, notre mental va devoir faire une nouvelle révolution copernicienne. Comme lors du passage du géocentrisme à l’héliocentrisme, nous allons devoir renoncer à l’évidence suggérée par nos sens : ce n’est pas simple, et il faudra être aidé par l’éducation.

 

C’est ce qui s’est passé à propos de l’héliocentrisme : c’est grâce à l’enseignement reçu que les personnes éduquées, lorsqu’elles pensent au système solaire, ne voient pas le soleil tournant autour de leur terrasse, mais l’image des huit planètes orbitant autour du soleil qu’on leur a montrée à l’école.

On pourrait penser que de nos jours, l’héliocentrisme est acquis, la révolution copernicienne est terminée depuis longtemps dans les esprits. C’est très loin d’être le cas.  Cinq cent ans après Copernic, malgré l’éducation généralisée et le déluge d’information qui nous inonde, environ un tiers de la population mondiale pense encore que le soleil tourne autour de la terre, comme nos sens l’indiquent : 26% aux USA, 34% en Europe, 30% en Inde, 28% en Malaisie, 14% en Corée du sud… (Science and Engineering indicators 2014, chapter 7, page 7 -23).

 

On voit que les évidences sensorielles ont la vie dure, dans les pays développés comme dans les pays qui le sont moins. Il apparait clairement que notre première source de savoir n’est pas la raison, mais nos sens. Quand ceux-ci nous trompent, il est très difficile d’en prendre conscience ; l’éducation n’y suffit pas toujours. C’est pourquoi l’idée de l’âme quantique mettra sans doute beaucoup de temps à s’imposer, même si elle est confirmée par les recherches à venir.

Retour au blog

Laisser un commentaire

Veuillez noter que les commentaires doivent être approuvés avant d'être publiés.